Dalibo SCOP
Formation | Module P2 |
Titre | PL/pgSQL avancé |
Révision | 24.09 |
https://dali.bo/p2_pdf | |
EPUB | https://dali.bo/p2_epub |
HTML | https://dali.bo/p2_html |
Slides | https://dali.bo/p2_slides |
TP | https://dali.bo/p2_tp |
TP (solutions) | https://dali.bo/p2_solutions |
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Sur les versions précédentes susceptibles d’être encore rencontrées en production, seuls quelques points très importants sont évoqués, en plus éventuellement de quelques éléments historiques.
Sauf précision contraire, le système d’exploitation utilisé est Linux.
L’utilisation du mot clé VARIADIC
dans la déclaration
des routines permet d’utiliser un nombre variable d’arguments dans la
mesure où tous les arguments optionnels sont du même type de données.
Ces arguments sont passés à la fonction sous forme de tableau
d’arguments du même type.
VARIADIC tableau text[]
Il n’est pas possible d’utiliser d’autres arguments en entrée à la
suite d’un paramètre VARIADIC
.
Quelques explications sur cette fonction :
generate_subscript()
prend un tableau en premier
paramètre et la dimension de ce tableau (un tableau peut avoir plusieurs
dimensions), et elle retourne une série d’entiers allant du premier au
dernier indice du tableau dans cette dimensiongenerate_subscripts
est une SRF
(set-returning function
, retourne un SETOF
), g
est donc le nom de l’alias de table, et i le nom de l’alias de
colonne.En PL/pgSQL, il est possible d’utiliser une boucle
FOREACH
pour parcourir directement le tableau des arguments
optionnels.
CREATE OR REPLACE FUNCTION pluspetit(VARIADIC liste numeric[])
numeric
RETURNS
LANGUAGE plpgsqlAS $function$
DECLARE
numeric;
courant numeric;
plus_petit BEGIN
IN ARRAY liste LOOP
FOREACH courant IF plus_petit IS NULL OR courant < plus_petit THEN
:= courant;
plus_petit END IF;
END LOOP;
RETURN plus_petit;
END
$function$;
Auparavant, il fallait développer le tableau avec la fonction
unnest()
pour réaliser la même opération.
CREATE OR REPLACE FUNCTION pluspetit(VARIADIC liste numeric[])
numeric
RETURNS
LANGUAGE plpgsqlAS $function$
DECLARE
numeric;
courant numeric;
plus_petit BEGIN
FOR courant IN SELECT unnest(liste) LOOP
IF plus_petit IS NULL OR courant < plus_petit THEN
:= courant;
plus_petit END IF;
END LOOP;
RETURN plus_petit;
END
$function$;
Pour pouvoir utiliser la même fonction en utilisant des types
différents, il est nécessaire de la redéfinir avec les différents types
autorisés en entrée. Par exemple, pour autoriser l’utilisation de
données de type integer
ou float
en entrée et
retournés par une même fonction, il faut la dupliquer.
CREATE OR REPLACE FUNCTION
integer, var2 integer)
addition(var1 integer
RETURNS AS $$
DECLARE
integer;
somme BEGIN
:= var1 + var2;
somme RETURN somme;
END;
$$ LANGUAGE plpgsql;
CREATE OR REPLACE FUNCTION
float, var2 float)
addition(var1 float
RETURNS AS $$
DECLARE
float;
somme BEGIN
:= var1 + var2;
somme RETURN somme;
END;
$$ LANGUAGE plpgsql;
L’utilisation de types polymorphes permet d’éviter ce genre de duplications fastidieuses.
L’opérateur +
étant défini pour les entiers comme pour
les numeric
, la fonction ne pose aucun problème pour ces
deux types de données, et retourne une donnée du même type que les
données d’entrée.
Le typage n’étant connu qu’à l’exécution, c’est aussi à ce moment que se déclenchent les erreurs.
De même, l’affectation du type unique pour tous les éléments se fait sur la base du premier élément, ainsi :
# SELECT addition(1, 3.5);
ERROR: function addition(integer, numeric) does not exist
LIGNE 1 : SELECT addition(1, 3.5);
^
ASTUCE : No function matches the given name and argument types.
You might need to add explicit type casts.
génère une erreur car du premier argument est déduit le type
integer
, ce qui n’est évidement pas le cas du deuxième. Il
peut donc être nécessaire d’utiliser une conversion explicite pour
résoudre ce genre de problématique.
# SELECT addition(1::numeric, 3.5);
addition
----------
4.5
Un trigger est une spécification précisant que la base de données
doit exécuter une fonction particulière quand un certain type
d’opération est traité. Les fonctions trigger peuvent être définies pour
s’exécuter avant ou après une commande INSERT
,
UPDATE
, DELETE
ou TRUNCATE
.
La fonction trigger doit être définie avant que le trigger lui-même
puisse être créé. La fonction trigger doit être déclarée comme une
fonction ne prenant aucun argument et retournant un type
trigger
.
Une fois qu’une fonction trigger est créée, le trigger est créé avec
CREATE TRIGGER
. La même fonction trigger est utilisable par
plusieurs triggers.
Un trigger TRUNCATE
ne peut utiliser que le mode par
instruction, contrairement aux autres triggers pour lesquels vous avez
le choix entre « par ligne » et « par instruction ».
Enfin, l’instruction COPY
est traitée comme s’il
s’agissait d’une commande INSERT
.
À noter que les problématiques de visibilité et de volatilité depuis un trigger sont assez complexes dès lors que l’on lit ou modifie les données. Voir la documentation pour plus de détails à ce sujet.
Vous pourriez aussi rencontrer dans du code la variable
TG_RELNAME
. C’est aussi le nom de la table qui a déclenché
le trigger. Attention, cette variable est obsolète, il est préférable
d’utiliser maintenant TG_TABLE_NAME
.
La fonction trigger est déclarée sans arguments mais il est possible de lui en passer dans la déclaration du trigger. Dans ce cas, il faut utiliser les deux variables ci-dessus pour y accéder. Attention, tous les arguments sont convertis en texte. Il faut donc se cantonner à des informations simples, sous peine de compliquer le code.
CREATE OR REPLACE FUNCTION verifier_somme()
trigger AS $$
RETURNS DECLARE
integer;
fact_limit varchar;
arg_color BEGIN
:= TG_ARGV[0];
fact_limit
IF NEW.somme > fact_limit THEN
'La facture % necessite une verification. '
RAISE NOTICE 'La somme % depasse la limite autorisee de %.',
NEW.idfact, NEW.somme, fact_limit;
END IF;
NEW.datecreate := current_timestamp;
return NEW;
END;
$$
LANGUAGE plpgsql;
CREATE TRIGGER trig_verifier_debit
BEFORE INSERT OR UPDATE ON test
FOR EACH ROW
EXECUTE PROCEDURE verifier_somme(400);
CREATE TRIGGER trig_verifier_credit
BEFORE INSERT OR UPDATE ON test
FOR EACH ROW
EXECUTE PROCEDURE verifier_somme(800);
Une fonction trigger retourne le type spécial trigger
.
Pour cette raison, ces fonctions ne peuvent être utilisées que dans le
contexte d’un ou plusieurs triggers. Pour pouvoir être utilisée comme
valeur de retour dans la fonction (avec RETURN
), une
variable doit être de structure identique à celle de la table sur
laquelle le trigger a été déclenché. Les variables spéciales
OLD
(ancienne valeur avant application de l’action à
l’origine du déclenchement) et NEW
(nouvelle valeur après
application de l’action) sont également disponibles, utilisables et même
modifiables.
La valeur de retour d’un trigger de type ligne (ROW
)
déclenché avant l’opération (BEFORE
) peut changer
complètement l’effet de la commande ayant déclenché le trigger. Par
exemple, il est possible d’annuler complètement l’action sans erreur (et
d’empêcher également tout déclenchement ultérieur d’autres triggers pour
cette même action) en retournant NULL
. Il est également
possible de changer les valeurs de la nouvelle ligne créée par une
action INSERT
ou UPDATE
en retournant une des
valeurs différentes de NEW
(ou en modifiant
NEW
directement). Attention, dans le cas d’une fonction
trigger BEFORE
déclenchée par une action
DELETE
, in faut prendre en compte que NEW
contient NULL
, en conséquence RETURN NEW;
provoquera l’annulation du DELETE
! Dans ce cas, si on
désire laisser l’action inchangée, la convention est de faire un
RETURN OLD;
.
En revanche, la valeur de retour utilisée n’a pas d’effet dans les
cas des triggers ROW
et AFTER
, et des triggers
STATEMENT
. À noter que bien que la valeur de retour soit
ignorée dans ce cas, il est possible d’annuler l’action d’un trigger de
type ligne intervenant après l’opération ou d’un trigger à l’instruction
en remontant une erreur à l’exécution de la fonction.
UPDATE
.
Encore un moyen de simplifier le code et de gagner en performances en
évitant les déclenchements inutiles.INSTEAD OF
, qui permet de programmer de façon efficace les
INSERT
/UPDATE
/DELETE
/TRUNCATE
sur les vues. Auparavant, il fallait passer par le système de règles
(RULES
), complexe et sujet à erreurs.Dans le cas d’un trigger en mode instruction, il n’est pas possible
d’utiliser les variables OLD
et NEW
car elles
ciblent une seule ligne. Pour cela, le standard SQL parle de tables de
transition.
La version 10 de PostgreSQL permet donc de rattraper le retard à ce sujet par rapport au standard SQL et SQL Server.
Voici un exemple de leur utilisation.
Nous allons créer une table t1 qui aura le trigger et une table archives qui a pour but de récupérer les enregistrements supprimés de la table t1.
CREATE TABLE t1 (c1 integer, c2 text);
CREATE TABLE archives (id integer GENERATED ALWAYS AS IDENTITY,
timestamp DEFAULT now(),
dlog integer, t1_c2 text); t1_c1
Maintenant, il faut créer le code de la procédure stockée :
CREATE OR REPLACE FUNCTION log_delete() RETURNS trigger LANGUAGE plpgsql AS $$
BEGIN
INSERT INTO archives (t1_c1, t1_c2) SELECT c1, c2 FROM oldtable;
RETURN null;
END
$$;
Et ajouter le trigger sur la table t1 :
CREATE TRIGGER tr1
AFTER DELETE ON t1
REFERENCING OLD TABLE AS oldtable
FOR EACH STATEMENT
EXECUTE PROCEDURE log_delete();
Maintenant, insérons un million de ligne dans t1 et supprimons-les :
INSERT INTO t1 SELECT i, 'Ligne '||i FROM generate_series(1, 1000000) i;
DELETE FROM t1;
Time: 2141.871 ms (00:02.142)
La suppression avec le trigger prend 2 secondes. Il est possible de
connaître le temps à supprimer les lignes et le temps à exécuter le
trigger en utilisant l’ordre EXPLAIN ANALYZE
:
TRUNCATE archives;
INSERT INTO t1 SELECT i, 'Ligne '||i FROM generate_series(1, 1000000) i;
EXPLAIN (ANALYZE) DELETE FROM t1;
QUERY PLAN
--------------------------------------------------------------------------
Delete on t1 (cost=0.00..14241.98 rows=796798 width=6)
time=781.612..781.612 rows=0 loops=1)
(actual -> Seq Scan on t1 (cost=0.00..14241.98 rows=796798 width=6)
time=0.113..104.328 rows=1000000 loops=1)
(actual time: 0.079 ms
Planning Trigger tr1: time=1501.688 calls=1
time: 2287.907 ms
Execution 5 rows) (
Donc la suppression des lignes met 0,7 seconde alors que l’exécution du trigger met 1,5 seconde.
Pour comparer, voici l’ancienne façon de faire (configuration d’un trigger en mode ligne) :
CREATE OR REPLACE FUNCTION log_delete() RETURNS trigger LANGUAGE plpgsql AS $$
BEGIN
INSERT INTO archives (t1_c1, t1_c2) VALUES (old.c1, old.c2);
RETURN null;
END
$$;
DROP TRIGGER tr1 ON t1;
CREATE TRIGGER tr1
AFTER DELETE ON t1
FOR EACH ROW
EXECUTE PROCEDURE log_delete();
TRUNCATE archives;
TRUNCATE t1;
INSERT INTO t1 SELECT i, 'Ligne '||i FROM generate_series(1, 1000000) i;
DELETE FROM t1;
Time: 8445.697 ms (00:08.446)
TRUNCATE archives;
INSERT INTO t1 SELECT i, 'Ligne '||i FROM generate_series(1, 1000000) i;
EXPLAIN (ANALYZE) DELETE FROM t1;
QUERY PLAN
--------------------------------------------------------------------------
Delete on t1 (cost=0.00..14241.98 rows=796798 width=6)
time=1049.420..1049.420 rows=0 loops=1)
(actual -> Seq Scan on t1 (cost=0.00..14241.98 rows=796798 width=6)
time=0.061..121.701 rows=1000000 loops=1)
(actual time: 0.096 ms
Planning Trigger tr1: time=7709.725 calls=1000000
time: 8825.958 ms
Execution 5 rows) (
Donc avec un trigger en mode ligne, la suppression du million de lignes met presque 9 secondes à s’exécuter, dont 7,7 pour l’exécution du trigger. Sur le trigger en mode instruction, il faut compter 2,2 secondes, dont 1,5 sur le trigger. Les tables de transition nous permettent de gagner en performance.
Le gros intérêt des tables de transition est le gain en performance que cela apporte.
À noter que la notion de curseur existe aussi en SQL pur, sans passer
par une routine PL/pgSQL. On les crée en utilisant la commande
DECLARE
, et les règles de manipulation sont légèrement
différentes (on peut par exemple créer un curseur
WITH HOLD
, qui persistera après la fin de la transaction).
Voir la documentation pour plus d’informations à ce sujet :
https://docs.postgresql.fr/current/sql-declare.html
La première forme permet la création d’un curseur non lié à une requête.
Voici un exemple de lien entre une requête et un curseur :
OPEN curseur FOR SELECT * FROM ma_table;
Et voici un exemple d’utilisation d’une requête dynamique :
OPEN curseur FOR EXECUTE 'SELECT * FROM ' || quote_ident(TG_TABLE_NAME);
Attention, ces différentes syntaxes ne modifient pas les données dans le curseur en mémoire, mais font réellement la modification dans la table. L’emplacement actuel du curseur est utilisé ici pour identifier la ligne correspondante à mettre à jour.
Voici un exemple d’utilisation d’une référence de curseur retournée par une fonction :
CREATE FUNCTION consult_all_stock(refcursor) RETURNS refcursor AS $$
BEGIN
OPEN $1 FOR SELECT * FROM stock;
RETURN $1;
END;
$$ LANGUAGE plpgsql;
-- doit être dans une transaction pour utiliser les curseurs.
BEGIN;
SELECT * FROM consult_all_stock('cursor_a');
ALL FROM cursor_a;
FETCH COMMIT;
Toutes les erreurs sont référencées dans la documentation
Attention, des codes d’erreurs nouveaux apparaissent à chaque version.
La classe data_exception contient de nombreuses erreurs, comme datetime_field_overflow, invalid_escape_character, invalid_binary_representation… On peut donc, dans la déclaration de l’exception, intercepter toutes les erreurs de type data_exception d’un coup, ou une par une.
L’instruction GET STACKED DIAGNOSTICS
permet d’avoir une
vision plus précise de l’erreur récupéré par le bloc de traitement des
exceptions. La liste de toutes les informations que l’on peut collecter
est disponible dans
la documentation .
La démonstration ci-dessous montre comment elle peut être utilisée.
CREATE TABLE t5(c1 integer PRIMARY KEY);
# CREATE TABLE
INSERT INTO t5 VALUES (1);
# INSERT 0 1
CREATE OR REPLACE FUNCTION test(INT4) RETURNS void AS $$
# DECLARE
v_state TEXT;
v_msg TEXT;
v_detail TEXT;
v_hint TEXT;
v_context TEXT;BEGIN
BEGIN
INSERT INTO t5 (c1) VALUES ($1);
EXCEPTION WHEN others THEN
GET STACKED DIAGNOSTICS= RETURNED_SQLSTATE,
v_state = MESSAGE_TEXT,
v_msg = PG_EXCEPTION_DETAIL,
v_detail = PG_EXCEPTION_HINT,
v_hint = PG_EXCEPTION_CONTEXT;
v_context 'Et une exception :
raise notice E state : %
message: %
detail : %
hint : %
context: %', v_state, v_msg, v_detail, v_hint, v_context;
END;
RETURN;
END;
$$ LANGUAGE plpgsql;SELECT test(2);
#
test------
1 row)
(
SELECT test(2);
# exception :
NOTICE: Et une 23505
state : key value violates unique constraint "t5_pkey"
message: duplicate Key (c1)=(2) already exists.
detail :
hint :context: SQL statement "INSERT INTO t5 (c1) VALUES ($1)"
/pgSQL function test(integer) line 10 at SQL statement
PL
test------
1 row) (
Il convient de noter qu’un message envoyé de cette manière ne fera
pas partie de l’éventuel résultat d’une fonction, et ne sera donc pas
exploitable en SQL. Pour cela, il faut utiliser l’instruction
RETURN
avec un type de retour approprié.
Le traitement des messages de ce type et leur destination d’envoi
sont contrôlés par le serveur à l’aide des paramètres
log_min_messages
et client_min_messages
.
Les autres niveaux pour RAISE
ne sont que des messages,
sans déclenchement d’exception.
Le rôle d’une exception est d’intercepter une erreur pour exécuter un traitement permettant soit de corriger l’erreur, soit de remonter une erreur pertinente. Intercepter un problème pour retourner « erreur interne » n’est pas une bonne idée.
Démonstration en plusieurs étapes :
CREATE TABLE ma_table (
# id integer unique
);CREATE TABLE
CREATE OR REPLACE FUNCTION public.demo_exception()
#
RETURNS void
LANGUAGE plpgsqlAS $function$
DECLARE
BEGIN
INSERT INTO ma_table VALUES (1);
-- Va déclencher une erreur de violation de contrainte d'unicité
INSERT INTO ma_table VALUES (1);
END
$function$;CREATE FUNCTION
SELECT demo_exception();
# key value violates unique constraint "ma_table_id_key"
ERROR: duplicate Key (id)=(1) already exists.
DETAIL: CONTEXT: SQL statement "INSERT INTO ma_table VALUES (1)"
/pgSQL function demo_exception() line 6 at SQL statement PL
Une exception a été remontée avec un message explicite.
SELECT * FROM ma_table ;
#
a---
0 row) (
La fonction a bien été annulée.
CREATE OR REPLACE FUNCTION public.demo_exception()
#
RETURNS void
LANGUAGE plpgsqlAS $function$
DECLARE
BEGIN
INSERT INTO ma_table VALUES (1);
-- Va déclencher une erreur de violation de contrainte d'unicité
INSERT INTO ma_table VALUES (1);
EXCEPTION WHEN unique_violation THEN
'violation d''unicite, mais celle-ci n''est pas grave';
RAISE NOTICE 'erreur: %',sqlerrm;
RAISE NOTICE END
$function$;CREATE FUNCTION
SELECT demo_exception();
# 'unicite, mais celle-ci n'est pas grave
NOTICE: violation dkey value violates unique constraint "ma_table_id_key"
NOTICE: erreur: duplicate
demo_exception----------------
1 row) (
L’erreur est bien devenue un message de niveau
NOTICE
.
SELECT * FROM ma_table ;
#
a---
0 row) (
La table n’en reste pas moins vide pour autant puisque le bloc a été annulé.
Voici une nouvelle version de la fonction :
CREATE OR REPLACE FUNCTION public.demo_exception()
#
RETURNS void
LANGUAGE plpgsqlAS $function$
DECLARE
BEGIN
INSERT INTO ma_table VALUES (1);
-- L'operation suivante pourrait échouer.
-- Il ne faut pas perdre le travail effectué jusqu'à ici
BEGIN
-- Va déclencher une erreur de violation de contrainte d'unicité
INSERT INTO ma_table VALUES (1);
EXCEPTION WHEN unique_violation THEN
-- Cette exception est bien celle du bloc imbriqué
'violation d''unicite, mais celle-ci n''est pas grave';
RAISE NOTICE 'erreur: %',sqlerrm;
RAISE NOTICE END; -- Fin du bloc imbriqué
END
$function$;CREATE FUNCTION
SELECT demo_exception();
# 'unicite, mais celle-ci n'est pas grave
NOTICE: violation dkey value violates unique constraint "ma_table_id_key"
NOTICE: erreur: duplicate
demo_exception----------------
1 row) (
En apparence, le résultat est identique.
SELECT * FROM ma_table ;
#
a---
1
1 row) (
Mais cette fois-ci, le bloc BEGIN
parent n’a pas eu
d’exception, il s’est donc bien terminé.
On commence par ajouter une contrainte sur la colonne pour empêcher les valeurs supérieures ou égales à 10 :
ALTER TABLE ma_table ADD CHECK (id < 10 ) ;
# ALTER TABLE
Puis, on recrée la fonction de façon à ce qu’elle déclenche cette erreur dans le bloc le plus bas, et la gère uniquement dans le bloc parent :
CREATE OR REPLACE FUNCTION public.demo_exception()
RETURNS void
LANGUAGE plpgsqlAS $function$
DECLARE
BEGIN
INSERT INTO ma_table VALUES (1);
-- L'operation suivante pourrait échouer.
-- Il ne faut pas perdre le travail effectué jusqu'à ici
BEGIN
-- Va déclencher une erreur de violation de check (col < 10)
INSERT INTO ma_table VALUES (100);
EXCEPTION WHEN unique_violation THEN
-- Cette exception est bien celle du bloc imbriqué
'violation d''unicite, mais celle-ci n''est pas grave';
RAISE NOTICE 'erreur: %',sqlerrm;
RAISE NOTICE END; -- Fin du bloc imbriqué
EXCEPTION WHEN check_violation THEN
'violation de contrainte check';
RAISE NOTICE EXCEPTION 'mais on va remonter une exception à l''appelant, '
RAISE 'juste pour le montrer';
END
$function$;
Exécutons la fonction :
SELECT demo_exception();
# key value violates unique constraint "ma_table_id_key"
ERROR: duplicate Key (id)=(1) already exists.
DETAIL: CONTEXT: SQL statement "INSERT INTO ma_table VALUES (1)"
/pgSQL function demo_exception() line 4 at SQL statement PL
C’est normal, nous avons toujours l’enregistrement à 1 du test précédent. L’exception se déclenche donc dans le bloc parent, sans espoir d’interception: nous n’avons pas d’exception pour lui.
Nettoyons donc la table, pour reprendre le test :
TRUNCATE ma_table ;
# TRUNCATE TABLE
SELECT demo_exception();
# check
NOTICE: violation de contrainte on va remonter une exception à l'appelant, juste pour le montrer
ERREUR: mais CONTEXT: PL/pgSQL function demo_exception() line 17 at RAISE
Le gestionnaire d’exception qui intercepte l’erreur est bien ici celui de l’appelant. Par ailleurs, comme nous retournons nous-même une exception, la requête ne retourne pas de résultat, mais une erreur : il n’y a plus personne pour récupérer l’exception, c’est donc PostgreSQL lui-même qui s’en charge.
Rappelons qu’une fonction s’exécute par défaut avec les droits
d’accès de l’utilisateur qui l’exécute ; et que pour donner accès à ses
données, un utilisateur peut mettre à disposition des autres des
fonctions en mode SECURITY DEFINER
qui profiteront de ses
droits. Il est impératif de réinitialiser l’environnement et en
particulier le search_path
pour éviter des attaques de la
part d’utilisateurs malveillants, et de restreindre au maximum l’accès à
ces fonctions.
Certains utilisateurs créent des vues pour filtrer des lignes, afin
de restreindre la visibilité sur certaines données. Or, cela peut se
révéler dangereux si un utilisateur malintentionné a la possibilité de
créer une fonction car il peut facilement contourner cette sécurité si
cette option n’est pas utilisée, notamment en jouant sur des paramètres
de fonction comme COST
, qui permet d’indiquer au
planificateur un coût estimé pour la fonction.
En indiquant un coût extrêmement faible, le planificateur aura
tendance à réécrire la requête, et à déplacer l’exécution de la fonction
dans le code même de la vue, avant l’application des filtres
restreignant l’accès aux données : la fonction a donc accès a tout le
contenu de la table, et peut faire fuiter des données normalement
inaccessibles, par exemple à travers l’utilisation de la commande
RAISE
.
L’option security_barrier
des vues dans PostgreSQL
bloque ce comportement du planificateur, mais en conséquence empêche le
choix de plans d’exécutions potentiellement plus performants. Déclarer
une fonction avec l’option LEAKPROOF
permet d’indiquer à
PostgreSQL que celle-ci ne peut pas occasionner de fuite d’informations.
Ainsi, le planificateur de PostgreSQL sait qu’il peut en optimiser
l’exécution. Cette option n’est accessible qu’aux superutilisateurs.
La méta-commande psql \df+ public.addition
permet
également d’obtenir cette information.
Voici un exemple simple :
CREATE TABLE ma_table_secrete1 (b integer, a integer);
INSERT INTO ma_table_secrete1 SELECT i,i from generate_series(1,20) i;
CREATE OR REPLACE FUNCTION demo_injection ( param1 text, value1 text )
RETURNS SETOF ma_table_secrete1
LANGUAGE plpgsqlDEFINER
SECURITY AS $function$
-- Cette fonction prend un nom de colonne variable
-- et l'utilise dans une clause WHERE
-- Il faut donc une requête dynamique
-- Par contre, mon utilisateur 'normal' qui appelle
-- n'a droit qu'aux enregistrements où a<10
DECLARE
ma_requete text;record;
ma_ligne BEGIN
:= 'SELECT * FROM ma_table_secrete1 WHERE ' || param1 || ' = ' ||
ma_requete || ' AND a < 10';
value1 RETURN QUERY EXECUTE ma_requete;
END
$function$;
SELECT * from demo_injection ('b','2');
#
a | b---+---
2 | 2
1 row)
(
SELECT * from demo_injection ('a','20');
#
a | b---+---
0 row) (
Tout va bien, elle effectue ce qui est demandé.
Par contre, elle effectue aussi ce qui n’est pas prévu :
SELECT * from demo_injection ('1=1 --','');
#
a | b-----+-----
1 | 1
2 | 2
3 | 3
4 | 4
5 | 5
6 | 6
7 | 7
8 | 8
9 | 9
10 | 10
11 | 11
12 | 12
13 | 13
14 | 14
15 | 15
16 | 16
17 | 17
18 | 18
19 | 19
20 | 20
20 lignes) (
Cet exemple est évidemment simplifié.
Une règle demeure : ne jamais faire confiance aux paramètres d’une
fonction. Au minimum, un quote_ident
pour param1 et un
quote_literal
pour val1 étaient obligatoires, pour se
protéger de ce genre de problèmes.
Les fonctions de ce type sont susceptibles de renvoyer un résultat
différent à chaque appel, comme par exemple random()
ou
setval()
.
Toute fonction ayant des effets de bords doit être qualifiée
volatile
dans le but d’éviter que PostgreSQL utilise un
résultat intermédiaire déjà calculé et évite ainsi d’exécuter le code de
la fonction.
À noter qu’il est possible de « forcer » le pré-calcul du résultat
d’une fonction volatile dans une requête SQL en utilisant une
sous-requête. Par exemple, dans l’exemple suivant, random()
est exécutée pour chaque ligne de la table ma_table
, et
renverra donc une valeur différente par ligne :
SELECT random() FROM ma_table;
Par contre, en utilisant une sous-requête, l’optimiseur va
pré-calculer le résultat de random()
… l’exécution sera donc
plus rapide, mais le résultat différent, puisque la même valeur sera
affichée pour toutes les lignes !
SELECT ( SELECT random() ) FROM ma_table;
Certaines fonctions que l’on écrit sont déterministes. C’est-à-dire qu’à paramètre(s) identique(s), le résultat est identique.
Le résultat de telles fonctions est alors remplaçable par son résultat avant même de commencer à planifier la requête.
Voici un exemple qui utilise cette particularité :
create function factorielle (a integer) returns bigint as
$$declare
result bigint;begin
if a=1 then
return 1;
else
return a*(factorielle(a-1));
end if;
end;
$$ language plpgsql immutable;
CREATE TABLE test (a bigint UNIQUE);
# CREATE TABLE
INSERT INTO test SELECT generate_series(1,1000000);
# INSERT 0 1000000
ANALYZE test;
# EXPLAIN ANALYZE SELECT * FROM test WHERE a < factorielle(12);
# QUERY PLAN
--------------------------------------------------------------------
Scan on test (cost=0.00..16925.00 rows=1000000 width=8)
Seq time=0.032..130.921 rows=1000000 loops=1)
(actual Filter: (a < '479001600'::bigint)
time: 896.039 ms
Planning time: 169.954 ms
Execution 4 rows) (
La fonction est exécutée une fois, remplacée par sa constante, et la requête est ensuite planifiée.
Si on déclare la fonction comme stable :
EXPLAIN ANALYZE SELECT * FROM test WHERE a < factorielle(12);
# QUERY PLAN
----------------------------------------------------------
Index Only Scan using test_a_key on test
cost=0.68..28480.67 rows=1000000 width=8)
(time=0.137..115.592 rows=1000000 loops=1)
(actual Index Cond: (a < factorielle(12))
Heap Fetches: 0
time: 4.682 ms
Planning time: 153.762 ms
Execution 5 rows) (
La requête est planifiée sans connaître factorielle(12)
,
donc avec une hypothèse très approximative sur la cardinalité.
factorielle(12)
est calculé, et la requête est exécutée.
Grâce au Index Only Scan
, le requête s’effectue
rapidement.
Si on déclare la fonction comme volatile :
EXPLAIN ANALYZE SELECT * FROM test WHERE a < factorielle(12);
# QUERY PLAN
-----------------------------------------------------------------------
Scan on test (cost=0.00..266925.00 rows=333333 width=8)
Seq time=1.005..57519.702 rows=1000000 loops=1)
(actual Filter: (a < factorielle(12))
time: 0.388 ms
Planning time: 57573.508 ms
Execution 4 rows) (
La requête est planifiée, et factorielle(12) est calculé pour chaque enregistrement de la table, car on ne sait pas si elle retourne toujours le même résultat.
Ces fonctions retournent la même valeur pour la même requête SQL, mais peuvent retourner une valeur différente dans la prochaine instruction.
Il s’agit typiquement de fonctions dont le traitement dépend d’autres
valeurs dans la base de données, ou bien de réglages de configuration.
Les fonctions comme to_char()
, to_date()
sont
STABLE
et non IMMUTABLE
car des paramètres de
configuration (locale utilisée pour to_char()
,
timezone pour les fonctions temporelles, etc.) pourraient
influer sur le résultat.
À noter au passage que les fonctions de la famille de
current_timestamp
(et donc le fréquemment utilisé
now()
) renvoient de plus une valeur constante au sein d’une
même transaction.
PostgreSQL refusera de déclarer comme STABLE
toute
fonction modifiant des données : elle ne peut pas être stable si elle
modifie la base.
Les fonctions définies comme STRICT
ou
RETURNS NULL ON NULL INPUT
annule l’exécution de la requête
si l’un des paramètres passés est NULL
. Dans ce cas, la
fonction est considérée comme ayant renvoyé NULL
.
Si l’on reprend l’exemple de la fonction
factorielle()
:
create or replace function factorielle (a integer) returns bigint as
$$declare
result bigint;begin
if a=1 then
return 1;
else
return a*(factorielle(a-1));
end if;
end;
$$ language plpgsql immutable STRICT;
on obtient le résultat suivant si elle est exécutée avec la valeur
NULL
passée en paramètre :
EXPLAIN ANALYZE SELECT * FROM test WHERE a < factorielle(NULL);
# QUERY PLAN
---------------------------------------------------
cost=0.00..0.00 rows=0 width=8)
Result (time=0.002..0.002 rows=0 loops=1)
(actual -Time Filter: false
Onetime: 0.100 ms
Planning time: 0.039 ms
Execution 4 rows) (
Avant la version 9.2, un plan générique (indépendant des paramètres de l’ordre SQL) était systématiquement généré et utilisé. Ce système permet de gagner du temps d’exécution si la requête est réutilisée plusieurs fois, et qu’elle est coûteuse à planifier.
Toutefois, un plan générique n’est pas forcément idéal dans toutes les situations, et peut conduire à des mauvaises performances.
Par exemple :
SELECT * FROM ma_table WHERE col_pk = param_function ;
est un excellent candidat à être écrit statiquement : le plan sera toujours le même : on attaque l’index de la clé primaire pour trouver l’enregistrement.
SELECT * FROM ma_table WHERE col_timestamp > param_function ;
est un moins bon candidat : le plan, idéalement, dépend de param_function : on ne parcourt pas la même fraction de la table suivant la valeur de param_function.
Par défaut, un plan générique ne sera utilisé dès la première exécution d’une requête statique que si celle-ci ne dépend d’aucun paramètre. Dans le cas contraire, cela ne se produira qu’au bout de plusieurs exécutions de la requête, et seulement si le planificateur détermine que les plans spécifiques utilisés n’apportent pas d’avantage par rapport au plan générique.
L’écriture d’une requête dynamique est par contre un peu plus
pénible, puisqu’il faut fabriquer un ordre SQL, puis le passer en
paramètre à EXECUTE
, avec tous les quote_* que cela
implique pour en protéger les paramètres.
Pour se faciliter la vie, on peut utiliser
EXECUTE query USING param1, param2 …,
qui est même
quelquefois plus lisible que la syntaxe en dur : les paramètres de la
requête sont clairement identifiés dans cette syntaxe.
Par contre, la syntaxe USING
n’est utilisable que si le
nombre de paramètres est fixe.
La limite est difficile à placer, il s’agit de faire un compromis entre le temps de planification d’une requête (quelques dizaines de microsecondes pour une requête basique à potentiellement plusieurs secondes si on dépasse la dizaine de jointures) et le temps d’exécution.
Dans le doute, réalisez un test de performance de la fonction sur un jeu de données représentatif.
Tous les outils d’administration PostgreSQL permettent d’écrire des routines stockées en PL/pgSQL, la plupart avec les fonctionnalités habituelles (comme le surlignage des mots clés, l’indentation automatique, etc.).
Par contre, pour aller plus loin, l’offre est restreinte. Il existe tout de même un debugger qui fonctionne avec pgAdmin 4, sous la forme d’une extension.
pldebugger est un outil initialement créé par Dave Page et Korry Douglas au sein d’EnterpriseDB, repris par la communauté. Il est proposé sous license libre (Artistic 2.0).
Il fonctionne grâce à des hooks implémentés dans la version 8.2 de PostgreSQL.
Il est assez peu connu, ce qui explique que peu l’utilisent. Seul l’outil d’installation « one-click installer » l’installe par défaut. Pour tous les autres systèmes, cela réclame une compilation supplémentaire. Cette compilation est d’ailleurs peu aisée étant donné qu’il n’utilise pas le système pgxs.
Voici les étapes à réaliser pour compiler pldebugger en prenant pour
hypothèse que les sources de PostgreSQL sont disponibles dans le
répertoire /usr/src/postgresql-10
et qu’ils ont été
préconfigurés avec la commande ./configure
:
$ cd /usr/src/postgresql-10/contrib
$ git clone git://git.postgresql.org/git/pldebugger.git
Cloning into 'pldebugger'...
remote: Counting objects: 441, done.
remote: Compressing objects: 100% (337/337), done.
remote: Total 441 (delta 282), reused 171 (delta 104)
Receiving objects: 100% (441/441), 170.24 KiB, done.
Resolving deltas: 100% (282/282), done.
pldebugger
:$ cd pldebugger
$ make
# make install
L’installation copie le fichier plugin_debugger.so
dans
le répertoire des bibliothèques partagées de PostgreSQL. L’installation
copie ensuite les fichiers SQL et de contrôle de l’extension
pldbgapi
dans le répertoire extension
du
répertoire share
de PostgreSQL.
La configuration du paramètre shared_preload_libraries
permet au démarrage de PostgreSQL de laisser la bibliothèque
plugin_debugger
s’accrocher aux hooks de l’interpréteur
PL/pgSQL. Du coup, pour que la modification de ce paramètre soit prise
en compte, il faut redémarrer PostgreSQL.
L’interaction avec pldebugger se fait par l’intermédiaire de procédures stockées. Il faut donc au préalable créer ces procédures stockées dans la base contenant les procédures PL/pgSQL à débugguer. Cela se fait en créant l’extension :
$ psql13.0)
psql (Type "help" for help.
create extension pldbgapi;
postgres# CREATE EXTENSION
auto_explain
est une « contrib » officielle de
PostgreSQL (et non une extension). Il permet de tracer le plan d’une
requête. En général, on ne trace ainsi que les requêtes dont la durée
d’exécution dépasse la durée configurée avec le
paramètre’auto_explain.log_min_duration
. Par défaut, ce
paramètre est à -1 pour ne tracer aucun plan.
Comme dans un EXPLAIN
classique, on peut activer toutes
les options (par exemple ANALYZE
ou TIMING
avec, respectivement SET auto_explain.log_analyze TO true;
et SET auto_explain.log_timing TO true;
) mais l’impact en
performance peut être important même pour les requêtes qui ne seront pas
tracées.
D’autres options existent, qui reprennent les paramètres habituels
d’EXPLAIN
, notamment auto_explain.log_buffers
et auto_explain.log_settings
(voir la documentation).
L’exemple suivant utilise deux fonctions imbriquées mais cela marche pour une simple requête :
CREATE OR REPLACE FUNCTION table_nb_indexes (tabname IN text, nbi OUT int)
int
RETURNS
LANGUAGE plpgsqlAS $$
BEGIN
SELECT COUNT(*) INTO nbi
FROM pg_index i INNER JOIN pg_class c ON (c.oid=indrelid)
WHERE relname LIKE tabname ;
RETURN ;
END ;
$$
;CREATE OR REPLACE FUNCTION table_nb_col_indexes
IN text, nb_cols OUT int, nb_indexes OUT int)
(tabname record
RETURNS
LANGUAGE plpgsqlAS $$
BEGIN
SELECT COUNT(*) INTO nb_cols
FROM pg_attribute
WHERE attname LIKE tabname ;
SELECT nbi INTO nb_indexes FROM table_nb_indexes (tabname) ;
RETURN ;
END ;
$$ ;
Chargement dans la session d’auto_explain
(si pas déjà
présent dans shared_preload_libraries
) :
'auto_explain' ; LOAD
Activation pour toutes les requêtes, avec les options
ANALYZE
et BUFFERS
, puis affichage dans la
console (si la sortie dans les traces ne suffit pas) :
SET auto_explain.log_min_duration TO 0 ;
SET auto_explain.log_analyze TO on ;
SET auto_explain.log_buffers TO on ;
SET client_min_messages TO log ;
Test de la première fonction : le plan s’affiche, mais les compteurs (ici juste shared hit), ne concernent que la fonction dans son ensemble.
postgres=# SELECT * FROM table_nb_col_indexes ('pg_class') ;
LOG: duration: 2.208 ms plan:
Query Text: SELECT * FROM table_nb_col_indexes ('pg_class') ;
Function Scan on table_nb_col_indexes (cost=0.25..0.26 rows=1 width=8)
(actual time=2.203..2.203 rows=1 loops=1)
Buffers: shared hit=294
nb_cols | nb_indexes
---------+------------
0 | 3
En activant auto_explain.log_nested_statements
, on voit
clairement les plans de chaque requête exécutée :
SET auto_explain.log_nested_statements TO on ;
postgres=# SELECT * FROM table_nb_col_indexes ('pg_class') ;
LOG: duration: 0.235 ms plan:
Query Text: SELECT COUNT(*) FROM pg_attribute
WHERE attname LIKE tabname
Aggregate (cost=65.95..65.96 rows=1 width=8)
(actual time=0.234..0.234 rows=1 loops=1)
Buffers: shared hit=24
-> Index Only Scan using pg_attribute_relid_attnam_index on pg_attribute
(cost=0.28..65.94 rows=1 width=0)
(actual time=0.233..0.233 rows=0 loops=1)
Index Cond: ((attname >= 'pg'::text) AND (attname < 'ph'::text))
Filter: (attname ~~ 'pg_class'::text)
Heap Fetches: 0
Buffers: shared hit=24
LOG: duration: 0.102 ms plan:
Query Text: SELECT COUNT(*) FROM pg_index i
INNER JOIN pg_class c ON (c.oid=indrelid)
WHERE relname LIKE tabname
Aggregate (cost=24.48..24.49 rows=1 width=8)
(actual time=0.100..0.100 rows=1 loops=1)
Buffers: shared hit=18
-> Nested Loop (cost=0.14..24.47 rows=1 width=0)
(actual time=0.096..0.099 rows=3 loops=1)
Buffers: shared hit=18
-> Seq Scan on pg_class c (cost=0.00..23.30 rows=1 width=4)
(actual time=0.091..0.093 rows=1 loops=1)
Filter: (relname ~~ 'pg_class'::text)
Rows Removed by Filter: 580
Buffers: shared hit=16
-> Index Only Scan using pg_index_indrelid_index on pg_index i
(cost=0.14..1.16 rows=1 width=4)
(actual time=0.003..0.004 rows=3 loops=1)
Index Cond: (indrelid = c.oid)
Heap Fetches: 0
Buffers: shared hit=2
LOG: duration: 0.703 ms plan:
Query Text: SELECT nbi FROM table_nb_indexes (tabname)
Function Scan on table_nb_indexes (cost=0.25..0.26 rows=1 width=4)
(actual time=0.702..0.702 rows=1 loops=1)
Buffers: shared hit=26
LOG: duration: 1.524 ms plan:
Query Text: SELECT * FROM table_nb_col_indexes ('pg_class') ;
Function Scan on table_nb_col_indexes (cost=0.25..0.26 rows=1 width=8)
(actual time=1.520..1.520 rows=1 loops=1)
Buffers: shared hit=59
nb_cols | nb_indexes
---------+------------
0 | 3
Cet exemple permet de mettre le doigt sur un petit problème de
performance dans la fonction : le _
est interprété comme
critère de recherche. En modifiant le paramètre on peut constater le
changement de plan au niveau des index :
postgres=# SELECT * FROM table_nb_col_indexes ('pg\_class') ;
LOG: duration: 0.141 ms plan:
Query Text: SELECT COUNT(*) FROM pg_attribute
WHERE attname LIKE tabname
Aggregate (cost=56.28..56.29 rows=1 width=8)
(actual time=0.140..0.140 rows=1 loops=1)
Buffers: shared hit=24
-> Index Only Scan using pg_attribute_relid_attnam_index on pg_attribute
(cost=0.28..56.28 rows=1 width=0)
(actual time=0.138..0.138 rows=0 loops=1)
Index Cond: (attname = 'pg_class'::text)
Filter: (attname ~~ 'pg\_class'::text)
Heap Fetches: 0
Buffers: shared hit=24
LOG: duration: 0.026 ms plan:
Query Text: SELECT COUNT(*) FROM pg_index i
INNER JOIN pg_class c ON (c.oid=indrelid)
WHERE relname LIKE tabname
Aggregate (cost=3.47..3.48 rows=1 width=8) (actual time=0.024..0.024 rows=1 loops=1)
Buffers: shared hit=8
-> Nested Loop (cost=0.42..3.47 rows=1 width=0) (…)
Buffers: shared hit=8
-> Index Scan using pg_class_relname_nsp_index on pg_class c
(cost=0.28..2.29 rows=1 width=4)
(actual time=0.017..0.018 rows=1 loops=1)
Index Cond: (relname = 'pg_class'::text)
Filter: (relname ~~ 'pg\_class'::text)
Buffers: shared hit=6
-> Index Only Scan using pg_index_indrelid_index on pg_index i (…)
Index Cond: (indrelid = c.oid)
Heap Fetches: 0
Buffers: shared hit=2
LOG: duration: 0.414 ms plan:
Query Text: SELECT nbi FROM table_nb_indexes (tabname)
Function Scan on table_nb_indexes (cost=0.25..0.26 rows=1 width=4)
(actual time=0.412..0.412 rows=1 loops=1)
Buffers: shared hit=16
LOG: duration: 1.046 ms plan:
Query Text: SELECT * FROM table_nb_col_indexes ('pg\_class') ;
Function Scan on table_nb_col_indexes (cost=0.25..0.26 rows=1 width=8)
(actual time=1.042..1.043 rows=1 loops=1)
Buffers: shared hit=56
nb_cols | nb_indexes
---------+------------
0 | 3
Pour les procédures, il est possible de mettre en place cette trace
avec
ALTER PROCEDURE … SET auto_explain.log_min_duration = 0
.
Cela ne fonctionne pas pour les fonctions.
pgBadger est capable de lire les plans tracés par
auto_explain
, de les intégrer à son rapport et d’inclure un
lien vers depesz.com pour une
version plus lisible.
Le menu contextuel pour accéder au débuggage d’une fonction :
La fenêtre du débugger :
log_functions
est un outil créé par Guillaume Lelarge au
sein de Dalibo. Il est proposé sous license libre (BSD).
Voici les étapes à réaliser pour compiler log_functions en prenant
pour hypothèse que les sources de PostgreSQL sont disponibles dans le
répertoire /home/guillaume/postgresql-9.1.4
et qu’ils ont
été préconfigurés avec la commande ./configure
:
$ cd /home/guillaume/postgresql-9.1.4/contrib
$ git://github.com/gleu/log_functions.git
Cloning into 'log_functions'...
remote: Counting objects: 24, done.
remote: Compressing objects: 100% (15/15), done.
remote: Total 24 (delta 8), reused 24 (delta 8)
Receiving objects: 100% (24/24), 11.71 KiB, done.
Resolving deltas: 100% (8/8), done.
log_functions
:$ cd log_functions
$ make
$ make install
L’installation copie le fichier log_functions.o
dans le
répertoire des bibliothèques partagées de PostgreSQL.
Si la version de PostgreSQL est supérieure ou égale à la 9.2, alors l’installation est plus simple et les sources de PostgreSQL ne sont plus nécessaires.
Téléchargement de log_functions :
wget http://api.pgxn.org/dist/log_functions/1.0.0/log_functions-1.0.0.zip
puis décompression et installation de l’extension :
unzip log_functions-1.0.0.zip
cd log_functions-1.0.0/
make USE_PGXS=1 && make USE_PGXS=1 install
L’installation copie aussi le fichier log_functions.so
dans le répertoire des bibliothèques partagées de PostgreSQL.
Le module log_functions est activable de deux façons.
La première consiste à demander à PostgreSQL de le charger au
démarrage. Pour cela, il faut configurer la variable
shared_preload_libraries
, puis redémarrer PostgreSQL pour
que le changement soit pris en compte.
La deuxième manière de l’activer est de l’activer seulement au moment
où son utilisation s’avère nécessaire. Il faut utiliser pour cela la
commande LOAD
en précisant le module à charger.
La première méthode a un coût en terme de performances car le module s’exécute à chaque exécution d’une procédure stockée écrite en PL/pgSQL. La deuxième méthode rend l’utilisation du profiler un peu plus complexe. Le choix est donc laissé à l’administrateur.
Les informations de profilage récupérées par log_functions sont envoyées dans les traces de PostgreSQL. Comme cela va générer plus d’écriture, et donc plus de lenteurs, il est possible de configurer chaque trace.
La configuration se fait soit dans le fichier
postgresql.conf
soit avec l’instruction
SET
.
Voici la liste des paramètres et leur utilité :
log_functions.log_declare
, à mettre à true pour tracer
le moment où PL/pgSQL exécute la partie DECLARE
d’une
procédure stockée ;log_functions.log_function_begin
, à mettre à true pour
tracer le moment où PL/pgSQL exécute la partie BEGIN
d’une
procédure stockée ;log_functions.log_function_end
, à mettre à true pour
tracer le moment où PL/pgSQL exécute la partie END
d’une
procédure stockée ;log_functions.log_statement_begin
, à mettre à true pour
tracer le moment où PL/pgSQL commence l’exécution d’une instruction dans
une procédure stockée ;log_functions.log_statement_end
, à mettre à true pour
tracer le moment où PL/pgSQL termine l’exécution d’une instruction dans
une procédure stockée.Par défaut, seuls log_statement_begin
et
log_statement_end
sont à false pour éviter la génération de
traces trop importantes.
Voici un exemple d’utilisation de cet outil :
SELECT incremente(4);
b2#
incremente------------
5
1 row)
(
'log_functions';
b2# LOAD
LOADSET client_min_messages TO log;
b2# LOG: duration: 0.136 ms statement: set client_min_messages to log;
SET
SELECT incremente(4);
b2# LOG: log_functions, DECLARE, incremente
LOG: log_functions, BEGIN, incremente
CONTEXT: PL/pgSQL function "incremente" during function entry
LOG: valeur de b : 5
LOG: log_functions, END, incremente
CONTEXT: PL/pgSQL function "incremente" during function exit
LOG: duration: 118.332 ms statement: select incremente(4);
incremente------------
5
1 row) (
Quelques liens utiles dans la documentation de PostgreSQL :
TP2.1
Ré-écrire la fonction de division pour tracer le problème de division par zéro (vous pouvez aussi utiliser les exceptions).
TP2.2
Tracer dans une table toutes les modifications du champ
nombre
dans stock
. On veut conserver
l’ancienne et la nouvelle valeur. On veut aussi savoir qui a fait la
modification et quand.
Interdire la suppression des lignes dans stock. Afficher un message dans les logs dans ce cas.
Afficher aussi un message NOTICE
quand nombre devient
inférieur à 5, et WARNING
quand il vaut 0.
TP2.3
Interdire à tout le monde, sauf un compte admin, l’accès à la table des logs précédemment créée .
En conséquence, le trigger fonctionne-t-il ? Le cas échéant, le modifier pour qu’il fonctionne.
TP2.4
Lire toute la table stock
avec un curseur.
Afficher dans les journaux applicatifs toutes les paires
(vin_id, contenant_id)
pour chaque nombre supérieur à
l’argument de la fonction.
TP2.5
Ré-écrire la fonction nb_bouteilles
du TP précédent de
façon à ce qu’elle prenne désormais en paramètre d’entrée une liste
variable d’années à traiter.
TP2.1 Solution :
CREATE OR REPLACE FUNCTION division(arg1 integer, arg2 integer)
AS
RETURNS float4
$BODY$BEGIN
RETURN arg1::float4/arg2::float4;
EXCEPTION WHEN OTHERS THEN
-- attention, division par zéro
LOG 'attention, [%]: %', SQLSTATE, SQLERRM;
RAISE RETURN 'NaN';
END $BODY$
'plpgsql' VOLATILE; LANGUAGE
Requêtage :
=# SET client_min_messages TO log;
caveSET
=# SELECT division(1,5);
cave
division----------
0.2
1 ligne)
(
=# SELECT division(1,0);
caveLOG: attention, [22012]: division par zéro
division----------
NaN1 ligne) (
TP2.2 Solution :
La table de log :
CREATE TABLE log_stock (
id serial,
utilisateur text,timestamp,
dateheure char(1),
operation integer,
vin_id integer,
contenant_id integer,
annee integer,
anciennevaleur integer); nouvellevaleur
La fonction trigger :
CREATE OR REPLACE FUNCTION log_stock_nombre()
TRIGGER AS
RETURNS
$BODY$DECLARE
v_requete text;char(1);
v_operation integer;
v_vinid integer;
v_contenantid integer;
v_annee integer;
v_anciennevaleur integer;
v_nouvellevaleur boolean := false;
v_atracer BEGIN
-- ce test a pour but de vérifier que le contenu de nombre a bien changé
-- c'est forcément le cas dans une insertion et dans une suppression
-- mais il faut tester dans le cas d'une mise à jour en se méfiant
-- des valeurs NULL
:= substr(TG_OP, 1, 1);
v_operation IF TG_OP = 'INSERT'
THEN
-- cas de l'insertion
:= true;
v_atracer := NEW.vin_id;
v_vinid := NEW.contenant_id;
v_contenantid := NEW.annee;
v_annee := NULL;
v_anciennevaleur := NEW.nombre;
v_nouvellevaleur = 'UPDATE'
ELSEIF TG_OP THEN
-- cas de la mise à jour
:= OLD.nombre != NEW.nombre;
v_atracer := NEW.vin_id;
v_vinid := NEW.contenant_id;
v_contenantid := NEW.annee;
v_annee := OLD.nombre;
v_anciennevaleur := NEW.nombre;
v_nouvellevaleur = 'DELETE'
ELSEIF TG_OP THEN
-- cas de la suppression
:= true;
v_atracer := OLD.vin_id;
v_vinid := OLD.contenant_id;
v_contenantid := NEW.annee;
v_annee := OLD.nombre;
v_anciennevaleur := NULL;
v_nouvellevaleur END IF;
IF v_atracer
THEN
INSERT INTO log_stock
(utilisateur, dateheure, operation, vin_id, contenant_id,
annee, anciennevaleur, nouvellevaleur)VALUES
(current_user, now(), v_operation, v_vinid, v_contenantid,
v_annee, v_anciennevaleur, v_nouvellevaleur);END IF;
RETURN NEW;
END $BODY$
'plpgsql' VOLATILE; LANGUAGE
Le trigger :
CREATE TRIGGER log_stock_nombre_trig
AFTER INSERT OR UPDATE OR DELETE
ON stock
FOR EACH ROW
EXECUTE PROCEDURE log_stock_nombre();
On commence par supprimer le trigger :
DROP TRIGGER log_stock_nombre_trig ON stock;
La fonction trigger :
CREATE OR REPLACE FUNCTION log_stock_nombre()
TRIGGER AS
RETURNS
$BODY$DECLARE
v_requete text;char(1);
v_operation integer;
v_vinid integer;
v_contenantid integer;
v_annee integer;
v_anciennevaleur integer;
v_nouvellevaleur boolean := false;
v_atracer BEGIN
:= substr(TG_OP, 1, 1);
v_operation IF TG_OP = 'INSERT'
THEN
-- cas de l'insertion
:= true;
v_atracer := NEW.vin_id;
v_vinid := NEW.contenant_id;
v_contenantid := NEW.annee;
v_annee := NULL;
v_anciennevaleur := NEW.nombre;
v_nouvellevaleur = 'UPDATE'
ELSEIF TG_OP THEN
-- cas de la mise à jour
:= OLD.nombre != NEW.nombre;
v_atracer := NEW.vin_id;
v_vinid := NEW.contenant_id;
v_contenantid := NEW.annee;
v_annee := OLD.nombre;
v_anciennevaleur := NEW.nombre;
v_nouvellevaleur END IF;
IF v_atracer
THEN
INSERT INTO log_stock
(utilisateur, dateheure, operation, vin_id, contenant_id,
anciennevaleur, nouvellevaleur)VALUES
(current_user, now(), v_operation, v_vinid, v_contenantid,
v_anciennevaleur, v_nouvellevaleur);END IF;
RETURN NEW;
END $BODY$
'plpgsql' VOLATILE; LANGUAGE
Le trigger :
CREATE TRIGGER trace_nombre_de_stock
AFTER INSERT OR UPDATE
ON stock
FOR EACH ROW
EXECUTE PROCEDURE log_stock_nombre();
La deuxième fonction trigger :
CREATE OR REPLACE FUNCTION empeche_suppr_stock()
TRIGGER AS
RETURNS
$BODY$BEGIN
IF TG_OP = 'DELETE'
THEN
'Tentative de suppression du stock (%, %, %)',
RAISE WARNING OLD.vin_id, OLD.contenant_id, OLD.annee;
RETURN NULL;
ELSE
RETURN NEW;
END IF;
END $BODY$
'plpgsql' VOLATILE; LANGUAGE
Le deuxième trigger :
CREATE TRIGGER empeche_suppr_stock_trig
BEFORE DELETE
ON stock
FOR EACH ROW
EXECUTE PROCEDURE empeche_suppr_stock();
La fonction trigger :
CREATE OR REPLACE FUNCTION log_stock_nombre()
TRIGGER AS
RETURNS
$BODY$DECLARE
v_requete text;char(1);
v_operation integer;
v_vinid integer;
v_contenantid integer;
v_annee integer;
v_anciennevaleur integer;
v_nouvellevaleur boolean := false;
v_atracer BEGIN
:= substr(TG_OP, 1, 1);
v_operation IF TG_OP = 'INSERT'
THEN
-- cas de l'insertion
:= true;
v_atracer := NEW.vin_id;
v_vinid := NEW.contenant_id;
v_contenantid := NEW.annee;
v_annee := NULL;
v_anciennevaleur := NEW.nombre;
v_nouvellevaleur = 'UPDATE'
ELSEIF TG_OP THEN
-- cas de la mise à jour
:= OLD.nombre != NEW.nombre;
v_atracer := NEW.vin_id;
v_vinid := NEW.contenant_id;
v_contenantid := NEW.annee;
v_annee := OLD.nombre;
v_anciennevaleur := NEW.nombre;
v_nouvellevaleur END IF;
IF v_nouvellevaleur < 1
THEN
'Il ne reste plus que % bouteilles dans le stock (%, %, %)',
RAISE WARNING OLD.vin_id, OLD.contenant_id, OLD.annee;
v_nouvellevaleur, < 5
ELSEIF v_nouvellevaleur THEN
LOG 'Il ne reste plus que % bouteilles dans le stock (%, %, %)',
RAISE OLD.vin_id, OLD.contenant_id, OLD.annee;
v_nouvellevaleur, END IF;
IF v_atracer
THEN
INSERT INTO log_stock
(utilisateur, dateheure, operation, vin_id, contenant_id,
annee, anciennevaleur, nouvellevaleur)VALUES
(current_user, now(), v_operation, v_vinid, v_contenantid,
v_annee, v_anciennevaleur, v_nouvellevaleur);END IF;
RETURN NEW;
END $BODY$
'plpgsql' VOLATILE; LANGUAGE
Requêtage :
Faire des INSERT, DELETE, UPDATE pour jouer avec.
TP2.3 Solution :
CREATE ROLE admin;
ALTER TABLE log_stock OWNER TO admin;
ALTER TABLE log_stock_id_seq OWNER TO admin;
REVOKE ALL ON TABLE log_stock FROM public;
=> insert into stock (vin_id, contenant_id, annee, nombre)
cavevalues (3,1,2020,10);
for relation log_stock
ERROR: permission denied CONTEXT: SQL statement "INSERT INTO log_stock
(utilisateur, dateheure, operation, vin_id, contenant_id,
annee, anciennevaleur, nouvellevaleur)VALUES
(current_user, now(), v_operation, v_vinid, v_contenantid,"
v_annee, v_anciennevaleur, v_nouvellevaleur)/pgSQL function log_stock_nombre() line 45 at SQL statement
PL
ALTER FUNCTION log_stock_nombre() OWNER TO admin;
ALTER FUNCTION log_stock_nombre() SECURITY DEFINER;
=> insert into stock (vin_id, contenant_id, annee, nombre)
cavevalues (3,1,2020,10);
INSERT 0 1
Que constatez-vous dans log_stock
? (un petit indice :
regardez l’utilisateur)
TP2.4 Solution :
CREATE OR REPLACE FUNCTION verif_nombre(maxnombre integer)
integer AS
RETURNS
$BODY$DECLARE
v_curseur refcursor;%ROWTYPE;
v_resultat stockinteger;
v_index BEGIN
:= 0;
v_index OPEN v_curseur FOR SELECT * FROM stock WHERE nombre > maxnombre;
LOOP
INTO v_resultat;
FETCH v_curseur IF NOT FOUND THEN
EXIT;END IF;
:= v_index + 1;
v_index 'nombre de (%, %) : % (supérieur à %)',
RAISE NOTICE
v_resultat.vin_id, v_resultat.contenant_id, v_resultat.nombre, maxnombre;END LOOP;
RETURN v_index;
END $BODY$
'plpgsql' VOLATILE; LANGUAGE
Requêtage:
SELECT verif_nombre(16);
6535, 3) : 17 (supérieur à 16)
INFO: nombre de (6538, 3) : 17 (supérieur à 16)
INFO: nombre de (6541, 3) : 17 (supérieur à 16)
INFO: nombre de (...]
[6692, 3) : 18 (supérieur à 16)
INFO: nombre de (6699, 3) : 17 (supérieur à 16)
INFO: nombre de (
verif_nombre--------------
107935
1 ligne) (
TP2.5
CREATE OR REPLACE FUNCTION
integer[])
nb_bouteilles(v_typevin text, VARIADIC v_annees record
RETURNS SETOF AS $BODY$
DECLARE
record;
resultat integer;
i BEGIN
IN ARRAY v_annees
FOREACH i LOOP
SELECT INTO resultat i, nb_bouteilles(v_typevin, i);
RETURN NEXT resultat;
END LOOP;
RETURN;
END
$BODY$ LANGUAGE plpgsql;
Exécution:
-- ancienne fonction
=# SELECT * FROM nb_bouteilles('blanc', 1990, 1995)
caveAS (annee integer, nb integer);
annee | nb-------+------
1990 | 5608
1991 | 5642
1992 | 5621
1993 | 5581
1994 | 5614
1995 | 5599
6 lignes)
(
=# SELECT * FROM nb_bouteilles('blanc', 1990, 1992, 1994)
caveAS (annee integer, nb integer);
annee | nb-------+------
1990 | 5608
1992 | 5621
1994 | 5614
3 lignes)
(
=# SELECT * FROM nb_bouteilles('blanc', 1993, 1991)
caveAS (annee integer, nb integer);
annee | nb-------+------
1993 | 5581
1991 | 5642
2 lignes) (